top of page

Aimer

Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif, et son futur est toujours conditionnel." disait Jean Cocteau.



Pourtant le poète chantais, chante et chantera « Je t’aimais je t’aime et je t’aimerai… »


Dans le langage de l’amour, les phrases sont exaltantes, les élans, les passions s’alimentent… d’affirmations ! Et pourtant, je n’entends que des questions, souvent des hésitations, ou des confusions… parfois une erreur de destination.


L’amoureux chante, et m’enchante. Il choisit les mots que j’aime recevoir… ceux qui touchent, comblent un vide. L’amour romantique ne cesse de renaitre. Sa raison d’être et son histoire varient, mais elles sont vraies, surplombant le mythe authentique. Son existence, le temps d’un regard, devient brasier intense, dans un effet miroir…


Et voilà, au bout du conte, ce que j’aime en l’autre, n’est pas sans condition. J’aime ce qu’il me fait ressentir… La promesse de ce qui est à construire. Je veux le bonheur d’une relation vivante, l’apprentissage d’un sentiment de plus en plus large, une ouverture du cœur, ce pourquoi je suis né(e). Quel enjeu !


Alors ? J’attends l’être aimé. J’attends d’être aimé(e)… selon ma blessure, mon besoin essentiel, j’attends une partie manquante du puzzle, ou l’objet flagrant d’une reconnaissance. Pourtant, la plus part de mon temps, je le consacre à chercher en l’autre, ce que j’ai en moi. En aimant qui je suis, je découvre que je suis « cet autre tant attendu(e)». Je suis : un être réel et vibrant, un être de chair, d’os, de chaleur, de sentiments… Et au-delà, je le sens, un esprit aimant et rayonnant. En même temps, cet amour qui chante à l’intérieur est aussi fragile que la flamme d’une chandelle. Alors, en son honneur, je la contemple et l’entretien avec ferveur. Je prie, médite, chante et danse autour de cette lumière vacillante.


J’ai la chance d’avoir parmi mes amies, quelques fées bien intentionnées. L’une d’entre elle m’a confié, une formule un peu magique: écouter au moins une chanson d’amour ? dans sa play-list chaque jour, puis la ré-enchanter, en remplaçant le « tu » par un « je ». c’est un jeu du « je », une idée qui donne des ailes, à essayer sans faux semblants, à tue tête ou intérieurement, pour un message très personnel!


Posts à l'affiche
Revenez bientôt
Dès que de nouveaux posts seront publiés, vous les verrez ici.
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Pas encore de mots-clés.
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page